<h2>Egrener ces jours pan</h2>
<p align="center"><img src="https://products-images.di-static.com/image/jean-claude-thiriet-martel-egrener-ces-jours/9791097497569-200x303-1.jpg" alt="Livres MOBI DJVU iBook &agrave; t&eacute;l&eacute;charger Egrener ces jours" width="200"></p>
<p><strong>Caract&eacute;ristiques</strong></p>
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<li>Egrener ces jours</li>
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<li>Nb. de pages: 85</li>
<li>Format: Pdf, ePub, MOBI, FB2</li>
<li>ISBN: 9791097497569</li>
<li>Editeur: Conf&eacute;rence</li>
<li>Date de parution: 2023</li>
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<h4>Overview</h4>
<p>Le recueil de Jean-Claude Thiriet proc&egrave;de d'une longue attention et d'une longue patience : l'histoire familiale, en effet, est d'abord domin&eacute;e par l'exp&eacute;rience d&eacute;cisive de la Grande Guerre, dont ces pages se veulent le journal minutieux et pr&eacute;cis d'un moment, initial, qui va du 31 juillet au 1er octobre 1914. Elles sont pr&ecirc;t&eacute;es au grand-oncle de l'auteur, Raymond Grizou (1892-1968), entendant ainsi ne pas quitter le plan de la r&eacute;alit&eacute;, qui leur donne leur centre de gravit&eacute;. <br>Raymond Grizou &eacute;tait un vigneron, militant socialiste depuis son plus jeune &acirc;ge et ardent d&eacute;fenseur de la cave coop&eacute;rative locale, celle de Saint-Laurent de la Cabrerisse, dans les Corbi&egrave;res, ouverte en 1914, et du mouvement coop&eacute;ratif en g&eacute;n&eacute;ral (on percevra dans ces pages le ton particulier d'humanit&eacute; et le sentiment imm&eacute;diat d'une communaut&eacute; de vie). L'&eacute;pop&eacute;e personnelle de Raymond Grizou, apr&egrave;s trois ans de service essentiellement effectu&eacute; en Tunisie, d&eacute;bit &agrave; Charleroi en aout 1914 et se termine en occupation en Allemagne en 1919 ; il aura pass&eacute; huit ans sous l'uniforme. <br>Il est difficile de ne pas lire d'une traite ce journal des premi&egrave;res semaines de " sa " Grande Guerre, avec le recueillement dans la profondeur de tout ce qui y est exprim&eacute;. Chaque journ&eacute;e fait l'objet d'un texte ; les personnages qui y apparaissent sont des soldats ou des officiers de son r&eacute;giment et sont nomm&eacute;ment cit&eacute;s. Lecture captiv&eacute;e par cette r&eacute;alit&eacute; que caresse une voix int&eacute;rieure "? r&eacute;citant ? " ce qui se voit, s'entend, se sent et se devine, m&ecirc;l&eacute;e aussi de souvenirs et de r&ecirc;veries. <br>Et parlant de la beaut&eacute; du monde, de la lumi&egrave;re et de la nuit, dans une sorte, parfois, de balbutiement sous l'effet de l'horreur que la guerre introduit dans cette beaut&eacute; comme un coin qui la fait &eacute;clater. On passe admirablement du plus grand au plus petit (ciels, for&ecirc;ts, rivi&egrave;res, nuages... contre ? : oeil, pr&eacute;nom, blessure, rambarde... "des yeux ouverts sur des ronciers, / fleurs, / fruits, /&eacute;pines"). <br>De m&ecirc;me de l'&eacute;trange circulation d'eau (rivi&egrave;res, canaux, rails brillants...) qui court dans ce po&egrave;me sous un ciel constell&eacute; de nu&eacute;es, de fum&eacute;es, piquet&eacute; d'oiseaux et de biplans. De m&ecirc;me encore de la course &eacute;perdue de ce brancardier, soldat sans fusil, pench&eacute; sur des blessures et des images tout int&eacute;rieures de mains de femme... Et il va de soi que si l'on est particuli&egrave;rement sensible &agrave; cette guerre et &agrave; ses souvenirs (ce qui est par bonheur assez r&eacute;pandu dans ce pays), on appr&eacute;ciera le "? sens g&eacute;n&eacute;ral ? ", pour ainsi dire, la dimension de sens qu'a la d&eacute;votion-comm&eacute;moration, et jusqu'&agrave; cette liste de noms &agrave; la fin, comme on passe &agrave; la Toussaint dans nos petits cimeti&egrave;res devant les tombes de ces hommes morts pour la patrie, et l'on a alors le coeur qui se serre en lisant leur jeune &acirc;ge sur la pierre... <br>L'&eacute;quilibre, ici, de la fiction et de l'hommage, de la r&ecirc;verie et de la r&eacute;alit&eacute;, redonne &agrave; la po&eacute;sie sa dimension la plus poignante : &eacute;cole du regard, du coeur et de l'e</p>
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