<h2>Trait&eacute; de peinture - Tome 2, Lexique et diagramme pan Christian Bonnefoi</h2>
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Caract&eacute;ristiques
<ul>
<li>Trait&eacute; de peinture - Tome 2, Lexique et diagramme</li>
<li>Christian Bonnefoi</li>
<li>Nb. de pages: 272</li>
<li>Format: Pdf, ePub, MOBI, FB2</li>
<li>ISBN: 9782930174594</li>
<li>Editeur: La Part de l'Oeil</li>
<li>Date de parution: 2023</li>
</ul>
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<h3>Livres t&eacute;l&eacute;chargeables gratuitement pour pc Trait&eacute; de peinture - Tome 2, Lexique et diagramme PDB ePub par Christian Bonnefoi (French Edition)</h3>
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<h4>Overview</h4>
"Dans le Lexique, [les mots] s'agitent &agrave; la fa&ccedil;on des puces dans les poils du chien et sautent de-ci de-l&agrave;, parfois bonds immenses, parfois d'un poil &agrave; l'autre. Ils tissent alors des fraternit&eacute;s &eacute;tranges que Lucr&egrave;ce trouvait condamnables parce qu'elles produisent des monstres comme dans les images o&ugrave; une t&ecirc;te humaine vient &agrave; se souder &agrave; un corps de taureau. Varron plongea sa vie dans cette marmite grouillante et instable et, malgr&eacute; le soin qu'il prit &agrave; rationaliser en introduisant des r&egrave;glements export&eacute;s de la grammaire, rien n'y fit ; ceci sautait &agrave; cela. Le Lexique que je propose est donc de cette esp&egrave;ce : il fait cause commune au mouvement des images et peut, modeste, s'attarder sur un d&eacute;tail ou, vaniteux, aller au-devant des plus grandes monstruosit&eacute;s, tout comme Lucr&egrave;ce qui, tout en disant "cela ne se peut" , laisse aller son imagination &agrave; des combinaisons de corps ou de v&eacute;g&eacute;taux qui n'auraient pas d&eacute;plu &agrave; Ovide". (Christian Bonnefoi) Second tome du Trait&eacute; de peinture, ce Lexique des termes de la peinture est compos&eacute; comme un roman lexical. Renouant avec la tradition des trait&eacute;s de la Renaissance, Bonnefoi prolonge l'action de la peinture et son savoir muet, sa techn&egrave;, dans le m&eacute;dium du langage. Les rubriques class&eacute;es par ordre alphab&eacute;tique et appel&eacute;es &agrave; s'enrichir virtuellement se d&eacute;veloppent dans des registres d'&eacute;criture vari&eacute;s passant de l'&eacute;laboration conceptuelle d'un terme &agrave; son inscription dans une histoire des techniques de la peinture ou &agrave; sa reprise po&eacute;tique. Ainsi en est-il par exemple des notions de "d&eacute;tail" , "condensation" , "effacement" , "mode d'exposition" , "seuil" , "verso" ou encore du "collage" parmi une centaine d'autres termes du Lexique. V&eacute;ritable "dispositif" , qui constitue avec le "Tableau" et le "Remake" l'un des trois modes techniques de la pratique de Bonnefoi, le "Collage" se d&eacute;veloppe dans une r&eacute;flexion sur l'&eacute;paisseur du plan, la profondeur d'une r&eacute;serve qui remonte &agrave; la surface picturale et la d&eacute;borde, comme les souvenirs de la m&eacute;moire involontaire ou les "avant-corps" qui se d&eacute;tachent du "tableau" , tels les simulacres de Lucr&egrave;ce. Comme l'&eacute;crit Bonnefoi, le collage n'est pas r&eacute;ductible &agrave; cette invention technique des cubistes, "il signifie que la surface comme entit&eacute;, h&eacute;rit&eacute;e du Quattrocento, n'est plus apte &agrave; accueillir les nouvelles formes, qu'il faut la dupliquer, voire la d&eacute;multiplier, d&eacute;velopper son expansion aussi bien dans ses marges que dans son &eacute;paisseur et sa mat&eacute;rialit&eacute;" . Ce pr&eacute;cepte vaut du m&ecirc;me coup pour la langue o&ugrave; "le mot qui va prendre en relais la pointe la plus avanc&eacute;e de la peinture ne s'en d&eacute;tache pas pour autant enti&egrave;rement ; il en conserve la coloration qui est sa fa&ccedil;on &agrave; elle, la peinture, d'exister au-del&agrave; de son lieu, c'est-&agrave;-dire dans la langue" . La correspondance &eacute;pistolaire (avec Jean Louis Schefer, Gilles Hanus, Pascal Bacqu&egrave;, Norbert Hillaire, Michel Gu&eacute;rin ou Dina Germanos Besson) s'invite d&egrave;s lors elle aussi dans l'&eacute;laboration des notions, qui convoquent p&ecirc;le-m&ecirc;le l'&eacute;v&eacute;nement biographique, l'instance de la critique historique, la r&ecirc;verie, la recommandation adress&eacute;e au peintre, ou encore la description fine de ses op&eacute;rations. Emprunt&eacute;es &agrave; la philosophie (l'accroissement du r&eacute;el de Bergson), &agrave; la po&eacute;sie (le calme bloc de Mallarm&eacute;), ou au roman (le Pays de l'Obscur de Proust) ou encore construites depuis l'exp&eacute;rience du peintre (comme ce que Bonnefoi nomme la division de la division), les notions du Lexique s'&eacute;toffent et densifient la constellation des relations qu'elles entretiennent entre eux au fil d'une lecture ouverte sur un labyrinthe des circulations possibles. Ce second volume du Trait&eacute; comporte, en premi&egrave;re partie, une introduction au Diagramme, qui est une mise en espace et une stratification de l'oeuvre de Bonnefoi.
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